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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 09:17

Suite et fin: " (...) l'être humain se complet dans le laisser-aller, mais s'épanouit dans l'exigence de soi. (...) "

" L'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle aux éditions Anne Carrière, page 181.

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Source photo: Flickr.
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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 16:35

" (...) Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaites, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie avec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous-mêmes et d'apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres. (...) "

" L'homme qui voulait être heureux." de Laurent Gounelle aux éditions Anne Carrière, page 179.

 

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Photo du Sidobre dans le Tarn trouvée sur le site Flickr.

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 14:33


" (...) Les êtres humains sont très attachés à ce  qu'ils croient. Ils ne cherchent pas la vérité, ils veulent seulement une certaine forme d'équilibre, et ils arrivent à se bâtir un monde à peu près cohérent sur la base de leurs croyances. Cela les rassure, et ils s'y accrochent inconsciemment. (...) "

" L'homme qui voulait être heureux"  de Laurent Goumelle, page 59, Editions Anne Carrière.

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Source photo: Flickr.
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 12:33
" Anna Politkovskaïa a été assassinée le 7 octobre 2006 dans le hall de son immeuble à Moscou.

Ce jour-là, Vladimir Poutine fêtait son 54ème anniversaire.

Elle disait à son sujet que « tant qu'il serait au pouvoir, on ne pourrait pas vivre dans un pays démocratique ».


" Lettre à Anna" est un film documentaire, à la fois un portrait intime de la journaliste et une chronique de la Russie des années Poutine.


Des entretiens inédits et exceptionnels éclairent la nature de son combat pour la vérité sur le "génocide" tchétchène et la liberté en Russie."

Source: http://www.lettreaanna-lefilm.com/synopsis

Pour en savoir plus sur Anna Politkovskaïa: http://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Politkovska%C3%AFa

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Source photo: Flickr.

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 09:39

 " Notre monde technologique compte encore 850 millions d’affamés : si la Chine, l’Inde progressent, l’Afrique recule. Moins que le manque de nourriture sont en cause les transports et l’insécurité.L’aide alimentaire a des effets pervers, nos exportations subventionnées encore plus.Les remèdes sont : de bons projets de développement agricole ; des infrastructures au sud ; une bonne gouvernance ; des progrès technologiques. "

 

Lire ou écouter la suite en cliquant ici.

 

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Source photo: Flickr

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 11:02

Reportage vidéo d'une manifestation parisienne d'intermittents du spectacle.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 10:43

posté par Nikos de Koé le 18 fév 2010 à 7:23

 

 "Carême, les jeunes ne marchent pas ". Et moi je les comprends. C’est que, pour beaucoup, les privations et l’absence de solidarité de notre société, ils les vivent au quotidien. Julien, 24 ans, a reçu en famille une éducation chrétienne exigeante sans être traumatisante. Ne le faites pas rire avec le Carême, il est gentil mais pourrait devenir méchant. Il a suivi une scolarité sérieuse, a décroché il y a bientôt un an et demi un diplôme à bac + 5, avec de bonnes notes et des mois de pratique réussie, dans un secteur scientifique et technique réputé porteur. Depuis il cherche et ne répugne pas à accepter des inventaires en grandes surfaces, des vendanges et autres ventes de billets pour des manifestations diverses. En tout il cumule une année de travail mais sans jamais atteindre une durée suffisante pour pouvoir prétendre à une quelconque indemnité. Quand il décroche un entretien, il a des frais, jamais remboursés, ni par les entreprises privées, ni par les collectivités publiques. De Pôle Emploi rien à attendre, on le lui a dit, ce qui ne l’empêche pas de recevoir des lettres désagréables qui insistent sur les menaces de radiation. Ici ou là dans des administrations, il rencontre des salariés peinards qui sont souvent méprisants et peu zélés. Il ferait n’importe quoi pour 6 mois, même en CDD, même au Smic, même à temps partiel, pour pouvoir passer de rien au seuil de pauvreté. Certains de ses copains s’en sortent un peu mieux, grâce au poker. Où est la solidarité ? Où est le partage ? Ce qui sauve Julien, c’est la seule solidarité familiale : les parents sont modestes, ils ont 3 enfants, Julien est revenu chez eux après ses études. C’est un pauvre privilégié : il est nourri, logé, soutenu, aimé. Excusez-moi mais le Carême, c’est un truc de vieux, de riches et d’intellectuels. C’est pour les gens qui ont un statut, pas pour les pauvres et les loosers. Les maîtres mots du Carême devraient être des actes : solidarité, partage, justice.

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 15:58
J’ai terminé mes dix dernières années professionnelles en tant qu’instit de maternelle. J’ai eu souvent l’impression au contact de jeunes mamans qu’elles étaient stressées, inquiètes plus que de raison.  Pas toutes bien sûr . Dans les discussions avec mes collègues, dans les discussions en famille, avec les amis est revenue souvent l’idée qu’aujourd’hui  une mère se doit d’être bonne, parfaite, épanouie et heureuse puisque aujourd’hui l’enfant est désiré et attendu. Il y a des  mères  qui se culpabilisent à l'excès en s’appliquant des exigences de performance pour l'éducation de leur(s) enfant(s) et en définitive elles se mettent " la pression". En fait bien entendu il n’y a ni mères ni enfants parfaits . Et puis pères et mères ne sont pas exclusivement responsables de ce qu'il advient d'eux. On n’est pas que l’enfant de ses parents. Sans doute qu’aujourd’hui , parce que les femmes ont un enfant quand elles veulent et avec qui elles veulent , elles se veulent  mères idéales. Les femmes ont en tête l'image d'une mère idéale à laquelle elles s'efforcent de ressembler. Mais oubliant que cet idéal est un fantasme, elles se culpabilisent de ne pas être à la hauteur. Dans la réalité, les choses sont beaucoup plus simples : pour un enfant, la mère parfaite, c'est toujours la sienne. Pendant un certain temps de sa vie. Vient ensuite un âge où l’on est plus critique à l’égard de ses parents. Vient un temps aussi pour les parents où l’on se dit que quoiqu’on fasse ça n’ira jamais bien. Totalement bien. Et on peut alors se mettre moins de pression « éducative ».  Prendre un peu de distance. Acceptons de ne pas être parfait. Pour nous. Pour nos enfants. Acceptons de temps en temps de ne pas être « au top ». Acceptons nos défaillances. Nos passages à vide. Tant que cela reste bien sûr dans le domaine du raisonnable. «  Le trop et le peu gâtent le je » me paraît être un bon "garde fou" en matière de relations parents-enfants.
Source photo:Flickr.

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 11:32

« (…) l’enfant a besoin de tendresse, de câlins, de stimulations, de protection, de valorisation, d’amour, mais rien d’incestueux dans tout ça ! Il a tout autant besoin de frustrations, d’interdits et de conséquences s’il transgresse, bref de désamour passager. (…) attention au « complexe de Thétis » (Cette déesse de la mythologie grecque, qui s’efforçait de rendre ses enfants immortels en les plongeant dans l’eau glacée du Styx, métaphore pour signifier qu’il faut les armer contre les futures adversités de la vie). Un enfant qui ne serait qu’aimé sera tout simplement vulnérable (…) » 

 

(et fragile devant toutes les inévitables difficultés de la vie.)

Source : Didier Pleux  . Lire la suite en cliquant ici.

 

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Source photo: Flickr.

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 10:26

Instituteur de l'école publique à la retraite depuis deux ans, père de quatre enfants et grand-père deux fois déjà, je m'interroge souvent sur mon parcours professionnel et familial en regardant les parents et les enfants d'aujourd'hui. Je me sens moins " la tête dans le guidon" que lorsque j'étais instit et père. J'essaye de prendre du recul, de la distance, de comprendre l'évolution du monde dans lequel nous vivons. Je ne suis pas sûr de bien saisir toutes les évolutions en cours et de discerner avec justesse de quoi sera fait demain. Je crains parfois que le pire soit à venir et de ne pas être assez "armé" sur le plan intérieur pour l'affronter et d'avoir fait une vie trop douce à mes enfants, de les avoir trop protégés des réalités de la vie.  Bref de leur avoir fait manger le pain blanc avant le pain noir. Je ne suis pas sûr d'avoir été un bon père. Je ne suis pas sûr non plus d'avoir eu vraiment envie de l'être. Je ne suis pas sûr d'être un bon grand père et d'avoir très envie de l'être réellement.

J'avoue aujourd'hui que je n'ai pas fait mieux que mes parents ni que mes enfants qui deviennent de jeunes parents à leur tour. Nous avons été nombreux dans ma génération à vouloir changer le monde. Nous voulions donner à nos enfants une autre éducation que celle qu'avaient reçue nos parents. Que nous jugions alors trop rigides, trop rigoureux, trop exigeants, puritains. Nous affirmions alors que l'éducation qu'ils avaient reçue était trop basée sur l'effort, la souffrance et pas assez sur le plaisir, la liberté, la douceur de vivre. " Peace and love." Nous pensions qu'ils avaient été trop marqués par deux guerres mondiales. Leur «  Si tu avais connu la guerre… » nous agaçait ainsi que leur attachement aux biens matériels,à la nourriture ; eux qui parfois avaient tout perdu dans les bombardements et qui avaient eu si faim jours après jours, semaines après semaines, mois après mois pendant quatre longues années de guerre.

Le monde a changé malgré eux, malgré nous et nous a changé à nous aussi à notre tour. L'autre éducation que nous avons voulu donner à nos enfants est à son tour critiquée aujourd'hui par nos enfants comme nous l'avons fait nous aussi à notre époque avec  celle de nos parents. C'est particulièrement frappant je trouve dans les relations mères-filles. Beaucoup de femmes de ma génération ne voulaient surtout pas d'une vie comme leur mère respective. " Un enfant quand je veux avec qui je veux. Mon ventre m'appartient. " Ce slogan n' était clamé à haute voix que par quelques femmes seulement qui montraient la voie mais trouvait de l'écho chez beaucoup de femmes qui le criaient sans doute moins mais cherchaient à le vivre.

"A travail égal salaire égal" nous semblait aussi une revendication juste. L'autonomie financière, l'accès aux postes de responsabilité, le divorce librement consentie étaient revendiqués comme marques de progrès et d'avancées sociales, d'émancipation de la femme. Remettre en cause l'autorité " de droit divin" du père, du mari, c'était naturellement juste et bon. Quitter la campagne pour aller vivre en ville c'était la voie du bonheur assuré et du progrès, c'était le sens de l'Histoire contemporaine. Quitter sa famille, ne plus rester quatre générations au même endroit, ne plus vivre trois générations sous le même toit, fonder une famille au loin, ailleurs, semblait alors "normal", "naturel", dans l'ordre des choses de l'époque. Les couches culottes, les biberons, les petits pots, le frigo, le chauffage central, l'eau chaude et froide au robinet et les wc dans la maison, l'électricité, la télé, la voiture, la machine à laver, la chaîne stéréo, le presse purée, la moulinette, le robot ménager, voilà ce qui était indispensable au bonheur, à la réussite, à l'épanouissement individuel de tout un chacun.

Les autoroutes du bonheur sans fin s'ouvraient enfin à nous. La prospérité et la paix guidaient nos pas. La société de loisirs et de consommation c’était le paradis sur terre. Une vieillesse heureuse nous attendait. Dans un ciel sans nuage. Dans un monde sans entrave. Et puis patatras voilà qu'à notre tour nous sommes confrontés à des difficultés de toutes sortes comme nos parents en leur temps. Maladies nouvelles et surprenantes, crise économique, crise de valeur, de sens, menaces de guerres, instabilité financière, professionnelle, familiale, le tricot social si bien tricoté depuis la fin de la seconde guerre mondiale  soudain se démaille et la maille file de plus en plus vite. Nul ne sait vraiment de quoi demain sera fait. Nos certitudes s’envolent. La précarité nous menace. Nul n’en est à l’abri pour lui ou pour l’un des siens.

Nos enfants nous jugent, nous critiquent, nous remettent en cause, explorent, cherchent des nouvelles formes de vie qui nous étonnent, nous déroutent, quelquefois nous déstabilisent. Ils vivent parfois dans une précarité le plus souvent non voulue mais nous reprochent notre matérialisme, notre manque de spiritualité, nos divorces, nos fuites, nos petites lâchetés quotidiennes, nos démissions, nos insuffisances. Certaines de nos filles veulent se marier, vivre à la campagne, faire des enfants, les allaiter, rester en congé parental, faire leur jardin, leurs courses au petit marché du coin, cuisiner leurs légumes et leurs volailles, utiliser du papier recyclé, des couches lavables, retaper une vieille maison, restaurer la cheminée, réhabiliter le bon vieux poêle à bois. Se soigner avec des plantes. Jeter aux orties les moyens contraceptifs. D'autres au contraire ne veulent pas d'enfants du tout, pas de responsabilité et pas de plan de carrière pour autant; quelquefois juste un homme à aimer pour toujours et à attendre à la maison à l'abri de tout ; parfois pas d'homme du tout; d'autres enfin vont d'hommes en hommes sans s'attacher, sans "construire " quoique ce soit. Et toutes elles envoient promener leur mère respective. "Mais maman je ne veux surtout pas de ta vie de femme libérée qui a passé sa vie à essayer de concilier tout et son contraire." Il m'arrive de leur dire: " Faites comme vous voulez, c’est votre vie." Et de penser " Vous ferez comme vous pourrez vous aussi …»

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