De la science.

"Nous piétinons, nous trébuchons mais nous avançons quand même, la science avance, presque malgré elle. Un jour, on pourra non seulement guérir les maladies, mais encore boulverser les règles normales de la vie, déterminer le sexe à volonté, créer des êtres asexués, des races de pygmées ou des races de géants. Quelle puissance! Et qu'en fera-t-on? Voilà ce que je me demande. Nous ne pouvons pas nous arrêter. La science est comme une maladie, une maladie qui progresse en transformant le monde et en le dévorant aussi."

Extrait de "Les Maîtres" écrit par  Georges Duhamel, page 133, collection "Le livre de Poche", édition 1967.

Ce livre fait partie d'une série de dix romans écrits par Georges Duhamel entre 1933 et 1945;  réunis sous le titre: "La chronique des Pasquier." 

Source photo : Flickr

Comments

[CLEMENT]

C'est bien ce que je disais : elle n'est à mettre qu'entre des mains expertes et soucieuses du devenir de l'humanité. Orane

[Mathilde Jougla]

Mais que penser de Fukushima? "La science est comme une maladie, une maladie qui progresse en transformant le monde et en le dévorant aussi."

[CLEMENT]

Oui c'est vrai, mais j'ai dit je crois, depuis 1967. Ces 2 bombes là ont été les 2 premiers essais réels de l'uranium, malheureusement ; il faut aussi se souvenir qu'elles ont mis fin à la 2°
guerre. Mais que penser de Fukushima ?...


Orane

[Mathilde Jougla]

La science n'a pas dévié... Dans quelques jours c'est "l'anniversaire" d'Hiroshima et Nagazaki...

[CLEMENT]

On pouvait penser ça en 67 ! Mais la science a tant progressé et avec elle la technologie que jusqu'à présent, et à mon humble connaissance, elle n'a pas dévié... Il reste cependant évident
maintenant, qu'elle n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Orane