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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 09:09
" C'est une révolte?
- Non, Sire, c'est une révolution."
Duc de la Rochefoucauld-Liancourt, 1789.

 

Le point de vue d'André Larané dans son blog "Que dit l'Histoire?" sur le site du journal La Croix:
"La mise à sac des portiques d’écotaxe par les entrepreneurs et agriculteurs bretons nous ramène à l’Ancien Régime et à ses émeutes fiscales, nées de la révolte contre l’injustice et la bêtise.
Le refus de l’impôt est la pire menace qui puisse atteindre un gouvernement. Elle le frappe d’illégitimité et à cela, il ne peut répondre que par la répression ou la démission.
Pendant la guerre de Cent Ans, la révolte des Cabochiens conduit le roi Charles VI à coiffer le capuchon des insurgés avant qu’il ne se retourne contre eux et leur protecteur, le duc de Bourgogne.
Au XVIIe siècle, après les guerres de religion, tandis que Richelieu et Mazarin renforcent l’autorité du roi, les révoltes fiscales se multiplient sur fond de misère sociale et d’inégalités croissantes : Croquants du Périgord ou encore Nu-pieds de Normandie.
Ainsi que l’indique le nom donné à ces révoltés, leur mouvement est considéré avec le plus grand mépris par les nantis, bourgeois et aristocrates. Le pouvoir monarchique, assuré de sa force et de sa légitimité, réprime sans pitié excessive ces révoltes fiscales. L’ultime révolte antifiscale du siècle est la révolte des Bonnets rouges à laquelle font référence les actuels rebelles de Carhaix et Quimper. Elle est tout aussi durement réprimée que les précédentes."

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Source photo: Flickr.

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commentaires

A
<br /> Merci de l'info annemarie.<br />
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A
<br /> on deforeste dans le Morvan nos foret dans les mains de prives puissants et on va acheter du bois au Canada,on marche sur la tete<br /> <br /> <br /> l n’y a pas qu’à Notre-dame-des-Landes que les forces de l’ordre tentent de protéger les intérêts de groupes privés. Dans le Morvan, en Bourgogne, une petite centaine de gendarmes font face à<br /> quelques dizaines de citoyens, qui tentent depuis le 4 février d’empêcher les tronçonneuses d’abattre les arbres du bois du Tronçais. Situé sur la commune de Sardy-les-Epiry, aux portes du Parc<br /> naturel du Morvan, le bois du Tronçais a été choisi par l’entreprise Erscia – Energies renouvelables et sciages de France – pour implanter un gigantesque complexe industriel. Qui cumulerait une plateforme de sciage, une centrale de cogénération de biomasse et une production de granulés<br /> destinés à produire de l’électricité en Belgique.<br /> <br /> <br /> Les membres de l’association Adret Morvan, opposés au projet pointent les risques de<br /> déforestation et de pollutions atmosphériques liées à la cogénération. Ils craignent aussi la destruction des industries locales déjà installées, le trafic de camions – 170 camions par jour<br /> prévus dans certaines communes – et la perte de ressources touristiques. Ils dénoncent, avec l’envoi des forces de l’ordre, « un passage en force de la<br /> Préfecture »ignorant les avis du tribunal administratif de Dijon. Celui-ci a « déjà rendu trois jugements ordonnant la suspension de l’autorisation de destruction<br /> d’espèces ». Le bois du Tronçais abrite plusieurs espèces protégées (batraciens et chauve-souris).<br /> <br /> <br /> Un projet privé avec 75% de fonds publics<br /> <br /> <br /> Les élus régionaux d’Europe-Écologie-les-Verts doutent eux aussi de la pertinence du projet Erscia. « L’entreprise promet 120 emplois directs… mais la réalité de ces promesses peut<br /> être remise en cause. Fruytier, l’autre méga-scierie en activité à la Roche-en-Brénil (en Côte d’or) connait des difficultés à embaucher : sur les 80 emplois annoncés seulement la moitié est<br /> aujourd’hui effective », dénoncent ces élus. Ils reprochent aussi au projet d’être vorace en fonds publics : « Ce projet privé compte sur les fonds publics pour se<br /> financer (aides européennes, ponction des collectivités locales) pour près de 75% des 150 millions d’euros inscrits à son budget ».<br /> <br /> <br /> Parmi les soutiens inconditionnels au projet de méga-scierie, le député socialiste Christian Paul, membre de la « Gauche durable ». Qui affirme vouloir « repenser notre<br /> modèle de croissance, remettre l’égalité des territoires au cœur de l’action publique et créer des cadres démocratiques et participatifs nouveaux ». Une fois la scierie<br /> construite ?<br />
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C
<br /> Merci pour cette leçon d'histoire, preuve qu'elle se répète ! Orane<br />
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A
<br /> http://www.herodote.net/18_avril_1675-evenement-16750418.php<br />
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