17 décembre 2010
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Published by André Lugardon
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17 décembre 2010
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Le fil n'est pas coupé.
La mort n'est rien.
Je suis simplement passé
Dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
Nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
N'employez pas de ton différent,
Ne prenez pas un ton solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble
Priez, souriez, pensez à moi.
Que mon nom soit prononcé comme il a toujours été.
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Pourquoi serais- je hors de votre pensée
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends.
Je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
(Charles PÉGUY)
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17 décembre 2010
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" (...) La nature du grillon est d'aimer sa chanson et de s'en réjouir tellement qu'il ne cherche pas de nourriture et qu'il meurt en chantant. (...)"
" Le Très-Bas", Christian Bobin, page 48, collection folio.
Ma nature est d'aimer lire et écrire. Au point de n'en pas dormir. Il est 3h51. Je vais aller manger un petit bout et chanter dans la cuisine. Il pleut à gros bouillon sur le toit de la maison. Sale temps pour les sans abri. Fa#, je suis allé voir une deuxième fois " Des Dieux et des Hommes."
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17 décembre 2010
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« (…) Les hommes ont peur des femmes. C'est une peur qui leur vient d'aussi loin que la vie. C'est une peur du premier jour qui n'est pas seulement peur du corps, du visage et du coeur de la femme, qui est aussi bien peur de la vie et peur de Dieu. Car ces trois-là se tiennent de près – la femme, la vie et Dieu. Qu'est-ce qu'une femme? Personne ne sait répondre à cette question, pas même Dieu qui pourtant les connaît pour avoir été engendré par elles, nourri par elles, bercé par elles, veillé et consolé par elles. Les femmes ne sont pas Dieu. Les femmes ne sont pas tout à fait Dieu. Il leur manque très peu pour l'être. Il leur manque beaucoup moins qu'à l'homme. Les femmes sont la vie en tant que la vie est au plus près du rire de Dieu. Les femmes ont la vie en garde pendant l'absence de Dieu, elles ont en charge le sentiment limpide de la vie éphémère, la sensation de base de la vie éternelle. Et les hommes, ne pouvant dépasser leur crainte des femmes, croyant la dépasser dans des séductions, des guerres ou des travaux, mais ne la dépassant jamais réellement, les hommes, ayant une peur éternelle des femmes, se condamnent éternellement à ne presque rien connaître d'elles, presque rien goûter de la vie et de Dieu. Parce que ce sont les hommes qui font les Eglises, il est inévitable que les Eglises se méfient des femmes, comme d'ailleurs elles se méfient de Dieu, cherchant à apprivoiser celles-ci et celui-là, cherchant à contenir la vie en crue dans le lit bien sage des préceptes et des rites. (...) »
" Le Très-Bas", Christian Bobin, pages 95 et 96, collection folio.
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16 décembre 2010
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" (...) Au treizième siècle il y avait les marchands, les prêtres et les soldats. Au vingtième sicècle il n'y a plus que les marchands. Ils sont dans leurs boutiques comme des prêtres dans leurs églises. Ils sont dans leurs usines comme des soldats dans leurs casernes. Ils se répandent dans le monde par la puissance de leurs images. On les trouve sur les murs, sur les écrans, dans les journaux. L'image est leur encens, l'image est leur épée. Le treizième siècle parlait au coeur. Il ne lui était pas nécessaire de parler fort pour se faire entendre. Les chants du Moyen Age font à peine plus de bruit que la neige tombant sur de la neige. Le vingtième siècle parle à l'oeil, et comme la vue est un des sens les plus volages, il lui faut hurler, crier avec des lumières violentes, des couleurs assourdissantes, des images désespérantes à force d'être gaies, des images sales à force d'être propres, vidées de toute ombre comme de tout chagrin. Des images inconsolablement gaies. C'est que le vingtième siècle parle pour vendre et qu'il lui faut en conséquence flatter l'oeil - le flatter et l'aveugler en même temps. L'éblouir. Le treizième siècle a beaucoup moins à vendre - Dieu ça n'a aucun prix, ça n'a que la valeur marchande d'un flocon de neige tombant sur des milliards d'autres flocons de neige. (...)"
" Le Très-Bas", Christian Bobin, pages 127 et 128, collection folio.
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15 décembre 2010
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" (...) Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. (...)"
" Le Très-Bas", Christian Bobin, page 14, collection folio.
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14 décembre 2010
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« L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître ».
Lord Bacon.
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13 décembre 2010
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...des propos récents de Marine Le Pen, la citation suivante:
"Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres."
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11 décembre 2010
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J'aime aller lire les blogs du Journal La Croix. Parfois même je m'y risque à y laisser quelques commentaires. Il y a deux blogs actuellement que je trouve particulièrement intéressants: " Vu du monde" et " Au cabaret du bon Dieu". C'est sur ce dernier que j'ai trouvé un lien sur Abd Al Malik. Le voici: http://www.abdalmalik.fr/
On peut alors y écouter un très très très long texte d'Abd Al Malik écrit à la mort de son grand-père. Dans les derniers instants de sa vie il ne la revoit pas en images mais en paroles, celles de son petit fils qui fait défiler sa vie à lui en arrière pour mêler la sienne à celle de son grand-père et pour finir par ne faire plus qu'un avec lui à l'instant de la séparation. J'ai noté que sur facebook ce lien a eu plus de 7000 visiteurs. A la manière facebook: "J'aime".
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9 décembre 2010
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" Il y a crise quand les jeunes ne veulent pas naître et quand les vieux ne veulent pas mourir."
Source: France Culture, jeudi 9/12/2010, 7h30.
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