Les murs ont des yeux et des oreilles de nos jours! (Source photo: Flickr)
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Source photo: Wikipédia.
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Laure Neychens Koegler dans "Les brouillons d'un enfant", page 14, Editions S.d.E, 2004.
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Une route sans nom
2 juillet 1940
Seigneur, parfois je me demande si tu te souvients de ton fils, de sa naissance. Ce bébé né sur la route. Personne ne voulait de sa mère prête à accoucher. Alors, Joseph a trouvé une grotte. Il a nettoyé le sol, mis de la paille fraîche dans la mangeoire et a déposé Marie avec douceur, et avec douceur, dans des linges propres prévus à cet effet, ils ont accueilli, enveloppé et déposé le bébé dans un berceau d'Amour.
Les gestes sont les mêmes aujourd'hui. Les grandes serviettes toutes moelleuses de produit adoucissant... sentant bon la lavande des champs du Midi en pleine ville polluée... des jeunes femmes radieuses enveloppant leur bébé qui sourit...
Je reste rêveuse devant ces images qui crèvent mon écran de télévision...
... et je me retrouve sur une route...
C'est l'exode. Des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards ont marché toute la nuit. Car le jour, c'est la course dans les fossés,dans les bosquets pour se protéger des bombardements. Ces avions qui suivent consciencieusement la route et qui tirent...
Après leur passage, on se relève comme on peut. Certains ne se relèvent pas... parce qu'ils sont morts... ou alors ils n'en peuvent plus! Et la colonne repart, sans regarder en arrière, sans un mot, seulement les yeux interrogent et les oreilles écoutent...
Une jeune femme de vingt ans marche comme tout le monde, avec tout le monde. Avec une grande valise vide qui semble lourde, déroisoire protection qu'elle se met sur le corps lorsque les tirs commencent.
Inconsciemment, des femmes l'entourent, à côté, devant, derrière. Inconsciemment, elles sont prêtes. La jeune femme avec son gros ventre n'arrivera pas à Vichy. Elles le savent.
Le bébé, à l'intérieur, est secoué.
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« Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. »
(Proverbe Africain)
« Aimer, c'est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver
la sienne. C'est créer une complicité passionnée.»
(Jacques de Bourbon Busset)
« L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme. »
(William Shakespeare)
« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu
différent pour s'aimer. »
(Paul Géraldy)
« La tendresse du coeur, c'est ce que la nature reconnaît donner aux hommes en leur accordant les larmes ; c'est là la meilleure part de nos sentiments. »
(Juvénal)
« La magie du premier amour c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. »
(Disraeli)
« Mariez-vous avec quelqu'un de bavard. En vieillissant les plaisirs de la conversation prennent beaucoup d'importance. » (Proverbe chinois)
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« (…) Maintenant on voit des femmes qui sont devenues des sexologues d'elles-mêmes, qui soignent méticuleusement leur jouissance et qui sont … de plus en plus désespérées, nombrilicentristes, de plus en plus sans relation avec le monde qui les entoure. A mon sens, cette nouvelle attitude du discours érotologique sur la jouissance, accompagnée de techniques d'entraînement, est une voie de (…) garage où rouillent les vieilles locomotives, peut-être. C'est en tout cas une résistance à la compréhension de ce qu'est la relation entre les êtres humains, relation dans laquelle la sexualité joue sa part, la sexualité génitale j'entends, mais où la sexualité dans le sens d'une relation féconde entre les êtres n'est pas faite que de détente, de plaisir, de tumescence(1) et d'orgasme. Ce n'est pas ça qui fait non seulement la jouissance , mais plus encore la joie... (...) »
Extrait de « La sexualité féminine » de Françoise Dolto, collection le livre de poche, 1982, pages 13/14.
(1) tumescence: État d'un organe gonflé.
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Aujourd'hui, en France, si une femme veut se marier, elle se marie sinon c'est non. Même chose si elle veut se pacser, vivre en union libre ou encore en ce que les sociologues anglais appellent LTA (vivre ensemble mais séparés, chacun chez soi). Si elle veut être enceinte, elle le sera sauf bien entendu problèmes de stérilité dépassants les progrès de la science médicale actuelle. Si elle ne le veut pas, elle ne le sera pas. Sauf accident de contraception. Une fois enceinte, si elle veut garder l'enfant à venir, elle le garde. Si elle ne le veut pas, elle peut ne pas le garder. A la naissance de l'enfant, elle peut accepter de lui donner le nom du père mais elle peut aussi le refuser. Et ensuite, au fur et à mesure que l'enfant grandit, elle peut laisser une place au père ou ne pas lui en laisser du tout.
A tout moment, une femme peut mettre légalement fin à sa relation amoureuse avec le père de ses enfants, partir et emmener les enfants avec elle, ou faire en sorte qu'ils voient encore leur père malgré la séparation. C'est un droit des femmes qui doit être respecté. Il y a encore trop de violences conjugales dans notre pays.
Devant cette situation les hommes réagissent de manière différentes. Certains sont dans la fuite et se déchargent de tout sur la mère. Pour peu en plus que leur mère et grands-mères aient fait d'eux des enfants rois, des enfants tyranniques et capricieux, ils considèrent que « c'est pas leur problème » , ils restent dans une relation amoureuse incomplète, distante. Il peut alors arriver que des femmes se retrouvent seules à tout gérer. Si, en plus, elles sont très amoureuses et d'un amour qui les fragilise, les rend vulnérables, elles peuvent très vite se retrouver dans des situations difficiles lorsque les réalités de la vie en couple les rattrapent et que l'usure du temps a fait son travail de sape dans le couple.
D'autres hommes, devant une telle situation, essayent de discuter, essayent de se faire entendre, défendent leurs points de vues, expriment leurs difficultés, essayent d'éviter les ruptures, les « clash »définitifs, négocient, font des compromis. Ils sont peu nombreux à le faire. Il faut être très amoureux, très adulte pour y parvenir. Il faut aussi avoir du temps pour le faire et se donner le temps de le faire. Il faut de la maturité pour y parvenir.
D'autres hommes enfin s'aigrissent, se durcissent, se radicalisent surtout quand il y a des problèmes de garde d'enfant que la justice règle d'une manière négative pour les pères. Quelquefois, on peut alors avoir l'impression que la lutte des classes a été remplacée par la lutte des sexes.Aimer devient alors synonyme de souffrir.
Heureusement, parfois, on rencontre des femmes, des hommes qui parviennent à construire une vie de couple, une vie amoureuse, une vie familiale, une vie professionnelle réussie. Leur recette du bonheur? Se parler, s'écouter, se respecter, chercher à deux à déjouer les pièges de la vie et du temps. Aller au delà de la passion amoureuse éphémère pour construire une relation humaine durable. Mais ce n'est pas donné à tout le monde et on n'y parvient pas sans effort de part et d'autre.
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"(...) La volonté de la Russie de violer la souveraineté territoriale de l’Ukraine est le plus grave défi à l’ordre européen en plus d’un demi siècle. Le conflit oppose une grande puissance nucléaire contre un État de même taille que la France." (...) "et il va à l’encontre de la croyance de beaucoup d’Européens selon laquelle, ces dernières années, une guerre continentale est devenue tout simplement impossible." (...) "La Russie a eu recours à la force militaire, car elle voulait signaler un changement de jeu, non pas parce qu’elle n’avait pas d’autres options." (...) "Le Poutine de 2014 n’est pas le Poutine de 2004, ou encore le Poutine de 2008." (...) "Il est convaincu que le libéralisme est contagieux et que les mœurs et les institutions occidentales présentent un réel danger pour la société russe et l’État russe." (...) "Il refuse de jouer selon les règles occidentales. Il ne semble pas craindre l’isolement politique, il l’invite. Il ne semble pas s’inquiéter de la fermeture des frontières, il l’espère." (...) "Pour Poutine, la Crimée n’est probablement que le début."
Propos de Ivan Krastev rapportés par François d'Alençon sur son blog "Vues du Monde".
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