"L'avalée des avalés." de Réjean Ducharme, Gallimard.
Photo Flickr.
"L'avalée des avalés." de Réjean Ducharme, Gallimard.
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El invierno
de lunas anchas y pequeños días
está sobre nosotros. Hace tiempo
yo era niño y nevaba mucho,
mucho. Lo recuerdo
viendo a la tierra negra que reposa,
apenas por el hielo
de un charco iluminada.
Es increíble: pero todo esto
que hoy es tierra dormida bajo el frío,
será mañana, bajo el viento,
trigo.
Y rojas
amapolas. Y sarmientos...
Sin esperanza:
la tierra de Castilla está esperando
- crecen los ríos -
con convencimiento.
Angel Gonzalez, "Sin esperanza con convencimiento".
Photos jfs
C'est le titre d'un article de Sonali Bisht. Écrivaine, agent de développement et défenseuse de causes diverses.
Sonali Bisht est fondatrice et conseillère auprès de l’Institute of Himalayan Environmental Research and Education (INHERE), une organisation qui intervient dans des initiatives communautaires de développement durable dans la région centrale himalayenne de l’Inde. Elle est membre du Comité directeur du Forum mondial sur la recherche agricole (EGFAR) et du Conseil consultatif sur la Biodiversité d’Uttarakhand du gouvernement de l'Inde. Sonali est écrivaine, agent de développement et défenseuse de causes diverses.
En voici quelques extraits:
"La question de l’agriculture est dominée actuellement par le consommateur. De son côté, le petit producteur agricole ne reçoit que quelques compliments, des gestes symboliques et pas grand-chose d’autre. La situation ne changera pas, à moins que le consommateur ne change ses comportements et fasse un pas vers les producteurs en payant un prix équitable et en partageant les risques."
"Au niveau mondial de nos jours, les petits exploitants constituent la majorité des producteurs agricoles, la majeure partie des pauvres et la moitié des personnes affamées dans le monde. Ils sont censés continuer à produire pour une population urbaine croissante et plus aisée, tout en maintenant le prix des denrées alimentaires à un bas niveau."
"Les experts issus de la société civile sont convaincus que des niveaux de production élevés peuvent être obtenus sans produites chimiques ni combustibles fossiles. Ils donnent des preuves que l’agriculture biologique et durable atteint une production égale pendant les années normales et plus élevées pendant les années de sècheresse ou de conditions anormales. Ils voient également en l’agriculture durable et biologique un moyen d’autonomiser les femmes agricultrices, de valoriser leur rôle et leurs connaissances en agriculture, ainsi que de les aider, elles et leurs familles respectives, à ne plus être criblées de dettes. Par ailleurs, beaucoup pensent que l’autosuffisance alimentaire est plus importante que les marchés."
"Si l’agriculture doit continuer, les jeunes doivent l’adopter comme carrière. Mais de nos jours, les jeunes n’aspirent pas à devenir agriculteurs et la gestion des petites exploitations agricoles n’est pas considérée comme étant une activité respectable. Dans la plupart des pays, l’agriculture ne bénéficie pas du statut d’activité professionnelle. Par conséquent, des salaires de main-d’œuvre non qualifiée sont appliqués. Cette situation peut et doit changer dans les pays en développement comme dans les pays développés."
"L’agriculture ne permet pas uniquement de nourrir les populations ; elle crée de l’engagement et de l’emploi dans des moyens de subsistance durables, crée des liens familiaux et sociaux solides (surtout l’agriculture familiale et les petites exploitations agricoles). Elle crée également l’engagement culturel et social, de même que la stabilité sociale. Dans le monde d’aujourd’hui, l’agriculture fournit un moyen de vivre en dehors des contraintes et du stress en milieu urbain. Elle préserve notre paysage agricole, nos traditions et notre héritage. Nous avons tous la responsabilité de préserver et d’enrichir notre héritage agricole : cela signifie que nous ne devons laisser aucun agriculteur ni aucun ouvrier agricole avoir faim ou souffrir de son implication dans l’agriculture."
Pour lire l'intégralité du texte:
http://blogs.oxfam.org/fr/blogs/12-12-21-lagriculture-actuelle-devrait-elle-avoir-un-avenir
Source photo: Flickr.
Source Benoît XVI cité par Koz sur http://www.koztoujours.fr/?p=15245
Source photo Flickr. Une chaise à pourvoir... ;+))
"Je suis la flamme de ton foyer dans la nuit hivernale. Et, au plus fort de l'été, l'ombre fraîche sur ton toit. Je suis le lit de tes sommeils, la charpente de ta maison, la table où poser ton pain, le mât de ton navire; je suis le manche de ta houe, la porte de ta cabane; je suis le bois de ton berceau et celui de ton cercueil, le matériau de tes oeuvres, et la parure de ton univers.
Ecoute ma prière: ne me détruis pas."
"La forêt" - Walter Kümmerly
C'est amour des arbres il y a des hommes qui l'ont chevillé au corps. Au point d'élire certains arbres "Président" de la forêt. Voici un extrait de ce qu'on peut lire sur le lien suivant:
http://krapooarboricole.wordpress.com/2008/08/13/sapin-president-foret-de-la-joux-jura/
"Située au nord est de Champagnole, la forêt de la Joux, qui s’étend sur 2600 hectares, est l’une des plus belles sapinières de France. Certains de ces sapins atteignent une hauteur de 40 mètres. Selon la tradition, les sapins les plus remarquables sont élus « président » par les forestiers ; ce sont les arbres les plus vieux, les plus gros et les plus hauts de la forêt. Ils ne sont pas coupés et préservés intacts. L’actuel sapin président élu en 1964, est vieux de plus de deux siècles, mesure 45 mètres de haut pour une circonférence de 4,30 mètres à 1,40m."
Merci à Orane d'avoir attiré mon attention sur cette "coutume" ancestrale.
Source photo: http://krapooarboricole.wordpress.com/2008/08/13/sapin-president-foret-de-la-joux-jura/
"La doctrine officielle du gouvernement en matière d’impôt s’appuie surtout sur une interprétation des mécanismes économiques en jeu. L’idée qu’un effort fiscal national aurait un profond effet récessif est largement dominante, à droite bien sûr, mais à gauche aussi. La hausse des impôts entraîne une baisse des dépenses des ménages, donc de la consommation, donc de l’activité, donc de l’emploi… et finalement des revenus, donc des recettes fiscales. "Trop d’impôt tue l’impôt" dit l’adage fiscal. Une variante de ce raisonnement met en scène la fuite du contribuable : il ne réduit pas ses dépenses mais il décide d’être imposé dans un autre pays ce qui revient au même : les prélèvements entraînent l’évasion, donc de moindres recettes (« l’effet Depardieu », voir encadré).
La situation est plus complexe que cela. Personne ne croît aujourd’hui à une reprise miraculeuse de la croissance. Sauf à reporter sans fin sur les générations suivantes l’effort à faire, améliorer la situation des finances publiques est indispensable. Sinon, il faut emprunter encore, et les intérêts payés par l’Etat représenteront 47 milliards d’euros en 2013, autant que le budget de l’enseignement primaire et secondaire. La France est tellement engagée dans la mondialisation qu’elle ne peut plus faire comme si elle ne remboursera pas ses emprunts. Si l’on est ni optimiste forcené en matière de croissance, ni partisan de reporter l’effort à faire, il ne reste que deux leviers : la hausse des recettes fiscales ou la baisse des dépenses publiques. Quand l’un des leviers n’est pas actionné, l’autre prend mécaniquement le relais. L’effet d’une hausse des prélèvements doit toujours être comparé avec l’équivalent en termes de baisse des dépenses et non pour lui-même.
Les dépenses publiques doivent répondre à des besoins collectifs, mais elles ont aussi un impact sur l’économie. Les salaires des enseignants ou des policiers permettent d’assurer des services, mais, en même temps, ils alimentent la consommation. De même, les remboursements de l’assurance maladie permettent aux médecins d’exister et à l’industrie du médicament de faire des profits. Les commandes publiques font vivre une grande partie de l’économie française, le secteur du bâtiment et celui de l’armement en savent quelque chose. Les 60 milliards de diminutions des dépenses prévues par le gouvernement au cours du quinquennat auront aussi un impact négatif sur l’activité. En même temps, la rationalité économique ne préjuge pas que l’augmentation des taxes entraîne mécaniquement une diminution des revenus : elle peut aussi conduire à un surcroît d’activité dans le but de maintenir son niveau de vie. Les Trente glorieuses ont eu lieu dans un contexte d’imposition sur le revenu très élevé, et les pays qui aujourd’hui ont la situation économique la plus favorable et le taux de pauvreté le plus faible sont aussi ceux qui imposent le plus."
Pour lire l'intégralité du document, c'est en cliquant ici...
Source photo: Flickr.
Traduction de la banderole : Justice fiscale pas de paradis fiscaux.
Réseau de justice fiscale. Vouloir la guerre à la pauvreté mondiale.
Source photo: Flickr. J'aime un peu beaucoup énormément à la folie pas du tout. Faites votre choix!