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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 08:11

Etienne Albert est décédé dans sa 86 ième année. Ses obsèques religieuses ont eu lieu mercredi 7 août 2013 dans l'église de Casteljaloux remplie de monde venu lui rendre un dernier hommage. Pas de fleurs, pas de couronnes, pas de plaques. Juste une boîte à l'entrée pour faire un don à la ligue contre le cancer. Etienne Albert était catholique pratiquant et membre actif, connu, reconnu de la CGT ainsi que du CCFD Terre Solidaire . A la fin de la cérémonie, avant la sortie du cercueil, un torrent d'applaudissements a longuement résonné dans l'église. Je n'avais jamais vu et entendu applaudir à un enterrement. C'était le dernier hommage de nous tous à un homme bien. Voici un extrait de l'épître 12 aux Romains de Saint Paul lu pendant la messe:

 

"Ne vous conformez pas au siècle présent. (...) Que celui qui donne le fasse avec libéralité. (...) Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.  Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.  Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.  Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.  Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.  Ne vous vengez point vous-mêmes. (...) Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien."   

 

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Source photo Flickr.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 10:37

"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui laissent faire". 

 

Albert Einstein.

 

 

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 Source photo: Flickr

 

 

 

 

 

 

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 09:30

 

"Alors qu’est-ce que c’est  un père, une mère? Qui dit que l’énergie amoureuse de l’enfant a besoin d’un père et d’une mère? L’enfant a besoin qu’on lui permette d’aimer, aussi loin  qu’on peut aimer (...) Mais un père et une mère convaincus du bon usage de la famille ça fait tout le contraire; ça met l’amour en cage, et ça fait tout pour démontrer que c’est la cage qui est aimable, non l’amour en général, mais l’amour du père et de la mère, que le père et la mère n’ont rien à voir avec les autres hommes, les autres femmes, qu’ils sont d’une autre nature, particulière, unique; que c’est papa et maman, qu’eux seuls sont en mesure de dispenser de l’amour, qu’à eux seuls revient tout l’amour. Le père et la mère s’aiment. Ils aiment leurs enfants et leurs enfants les aiment. L’amour est bouclé à double tour; un tour pour le père, un tour pour la mère. Si ça se passe comme ça, c’est très triste; c’est raté. Qu’on la traverse dans le bonheur ou la frustration, on apprend toujours la même chose en famille: l’amour a besoin de quatre murs et d’une porte close. Insidieusement la famille prépare l’enfant, pour plus tard, à la grande perversion de l’amour: la quête de l’amour unique, de l’amour définitif, qui ne met pas sur la voie de l’amour, mais sur celle de son exécution. On croit marcher dans l’amour, mais quand on se retourne, il est déjà trop tard, le couple est fait. Devoir d’aimer ici. Interdiction d’aimer ailleurs. Il ne reste plus alors qu’à faire une famille. Seul moyen désormais de vivre encore un peu d’amour; avec les enfants. Si on pouvait aimer les enfants des autres, les regarder vivre, les amener à l’école, (...) leur raconter des histoires, les faire rire, sûr qu’on ne serait pas obligé d’en faire soi-même, si on n’en avait pas envie; mais c’est impossible, on  n’a pas le droit. Les enfants des autres, ils sont aux autres, pour l’amour de leurs parents; chasse gardée. Comme on ne peut pas vivre sans amour, ça c’est vrai, au moins qu’un peu, un minimum d’amour, alors on se fait un enfant, des enfants, pour soi tout seul. Et on se fait  pour eux objet irremplaçable, exclusif d’amour; qu’on le veuille ou non. Et ça recommence." 

 

 (Extrait de "Epousailles" d'Annie Leclerc, collection "Le livre de poche", Edition 1979, pages 44/45) 

 

 

 

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Source photo: Flickr.

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 09:44
"Nous piétinons, nous trébuchons mais nous avançons quand même, la science avance, presque malgré elle. Un jour, on pourra non seulement guérir les maladies, mais encore boulverser les règles normales de la vie, déterminer le sexe à volonté, créer des êtres asexués, des races de pygmées ou des races de géants. Quelle puissance! Et qu'en fera-t-on? Voilà ce que je me demande. Nous ne pouvons pas nous arrêter. La science est comme une maladie, une maladie qui progresse en transformant le monde et en le dévorant aussi."

 

Extrait de "Les Maîtres" écrit par  Georges Duhamel, page 133, collection "Le livre de Poche", édition 1967.

 

Ce livre fait partie d'une série de dix romans écrits par Georges Duhamel entre 1933 et 1945;  réunis sous le titre: "La chronique des Pasquier." 

 

 

 

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Source photo : Flickr

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 16:32
Une feuille bruissante
Tristesse et beauté
Des  instants fugaces

 

"La mémoire agit parfois à la manière d'un rasoir de bronze: elle lacère l'âme et déchiquette le coeur, elle tranche au plus  vif de notre être et de nos motivations."

"Vengeance au palais de Jade" de Dale Furutani, page 66, collection livre de poche 10/18, 2005.

 

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 Source photo: Flickr.

 

 

 

 

 

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 16:57
 "Dans les guerres, on fait d'abord tuer les jeunes, et l'on dit, naturellement, que les vieux ne peuvent plus faire campagne. C'est possible. Nous verrons peut-être cela plus tard. Ce dont je suis sûr, c'est qu'on fait tuer les jeunes d'abord parce que les hommes très jeunes ont, plus que les autres, le hautain mépris de la vie. Les jeunes hommes consentent plus volontiers que les vieux à mourir. Les jeunes hommes n'aiment pas encore la vie. Ils vieilliront, ils connaîtront toutes les douleurs, toutes les hontes, toutes les détresses; chose terrible à dire, ils se prendront à aimer cette vie misérable et ils n'auront plus la moindre envie de mourir."

 

Georges Duhamel dans "Les Maîtres", pages 27/28, collection "Le livre de poche", 1967. 

 

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Source dessin ci-dessus: Flickr.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 16:21
"On les appelle aujourd’hui Roms, mais aussi tziganes, gitans, romanichels, manouches… S’ils avaient un État territorial, ils constitueraient en nombre le 12e des 27 États de l’Union européenne.
Selon différentes estimations, on compterait en effet 8 à 12 millions de Roms en Europe dont une majorité à l’Est : 2,1 millions en Roumanie et 750.000 en Bulgarie (8% de la population), 600.000 en Hongrie, 200.000 en République tchèque… Ils sont également nombreux en Grèce et en Turquie mais non recensés dans ces pays-là. Les Roms seraient par ailleurs plus de 300.000 en France (dont 70.000 nomades et autant de semi-nomades), 700.000 en Espagne, 130.000 en Allemagne, 120.000 en Italie."

Lire la suite ici...

 

Source: "Que dit l'Histoire?" d'André Larané, blog du Journal La Croix.

 

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Source photo: Flickr.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 10:14

Mardi 22 juillet 2013. Il est huit heures quarante. Je roule sur la nationale Montauban-Gaillac. Je suis bientôt arrivé. Soudain à la sortie d’un virage sur le bas côté de la route des débris de voiture sur deux ou trois cents mètres devant moi attirent mon attention. Je ralentis. Je freine. J’aperçois un bout du toit qui dépasse du fossé très profond à cet endroit. Je me gare du mieux que je peux. Je descends. Je m’approche. Je vois un jeune homme appuyé à une portière ouverte. Il porte le gilet jaune de sécurité. Il a coincé un téléphone portable entre son oreille et son épaule. Il essaye de sortir de sa boîte le triangle de sécurité. Ses mains tremblent. Il est blanc comme un linge.Je lui demande s’il a mal à la tête ? Non. S’il a des vertiges? Non. S’il a mal quelque part ? Non. Il me répond tout en  continuant à téléphoner à sa mère qui habite à Castres . Je sens à sa voix qu’il est au bord des larmes. Il s’est fait très peur. Quelque chose  a traversé la  route devant lui. Il a donné un coup de volant pour l’éviter. Il a perdu le contrôle de son véhicule. Par chance le fossé très profond en cet endroit a fonctionné comme un couloir de bobsleigh. Il n’est pas revenu sur la nationale. La voiture a fini sa course là en "miettes" , cassée de partout. Devant, derrière, dessus, dessous et sur les côtés. Je lui propose d’aller mettre le triangle en place. Il accepte. Je  remonte la nationale vers le virage en marchant sur le bas côté et en agitant le triangle. Certains conducteurs ralentissent, d’autres pas du tout! Quatre baissent la vitre en passant lentement et demandent si on en a besoin d’aide. Non. Ils repartent. Une personne s’arrête et  se gare . Il est du pays. Il appelle les pompiers avec le téléphone portable du jeune homme. Il donne le nom exact de l’endroit où nous nous trouvons. Le Véhicule de Secours et d'Assistance aux Blessés arrive rapidement. Suivi quelques minutes plus tard par un gros camion transportant du matériel de désincarcération et tout ce qu’il faut pour sécuriser le lieu de l’accident. C’est une nationale très fréquentée, avec peu d’endroits pour doubler. Il y a des files de véhicules dans les deux sens, beaucoup de traffic. Les gendarmes arrivent ainsi qu’une dépanneuse. Ils régulent la circulation le temps que la voiture soit chargée. Le jeune homme s’en tire sans une égratignure, enfin presque car justement son avant-bras gauche est égratignée sur quelques centimètres. Mais c’est sans gravité. Plus de peur que de mal comme on dit. La route est dégagée, nettoyée. Et à nouveau ça roule, ça roule, ça roule. Plus de traces de l’accident. La vie continue comme si de rien n'était.

 

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Source photo: Flickr.

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 18:38

"Nous finirons par avoir la guerre. On finit toujours par avoir la guerre. Il n'y a pas d'exemple qu'une période de paix ne se soit pas terminée par la guerre."

 

Georges Duhamel dans "Les Maîtres", page 12,  collection le livre de Poche, 1967.

 

 

 

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Source photo: Flickr.

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 17:14

Aucun de nous n'est complet en lui seul. (Virginia Woolf)

L'amour fait songer, vivre et croire. (Victor Hugo)

Les arbres croissent en feuillage ; que notre âme croisse en amour ! (Victor Hugo)

L'amour est l'ultime signification de tout ce qui nous entoure. (Pythagore) 

Aimer, cela veut dire rester avec. (Clarissa Pinkola Estès)

9192334043_52d4098bb3.jpg  Source photo: Flickr.

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