Date de création : | 06/04/2006 |
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Il y a plus grave et plus urgent bien entendu... Voir lien suivant: http://www.koztoujours.fr/au-nom-de-lhumanite-que-fait-la-france-monsieur-le-president
Donner un peu de son sang, c’est redonner espoir à des malades, à leurs familles. C’est contribuer à soigner, à guérir. Il n’y a pas pour le moment de sang artificiel, aucun liquide de synthèse n’existe pour venir en aide aux malades. Donner et redonner son sang c’est donc sauver des vies.
Un peu d’Histoire.
Au XVII ième siècle, en France, Jean Baptiste Denis effectue en 1667 les premières transfusions sanguines sur quatre malades. Il transfuse du sang de mouton et de veau. Un de ses patients meurt. Il y a un procès. Jean Baptiste Denis est acquitté. L’homme, en fait, a été empoisonné à l’arsenic par son épouse et non pas par une transfusion de sang animal. Mais en 1676, un édit du parlement interdit la transfusion sanguine. Au XVIII ième siècle, il y aura des recherches ailleurs qu’en France mais sans résultat vraiment marquant. Au XIX ième, le médecin obstétricien anglais James Blundell s’intéresse à la transfusion de sang humain. Il publie ses travaux dans des revues scientifiques à partir de 1818. Il cherche à sauver les femmes qui meurent d’hémorragie après l’accouchement. Il se heurte à deux difficultés: on n’a pas encore découvert les groupes sanguins et de procédé anticoagulation du sang. C’est donc au XX ième siècle que va se mettre en place le système de transfusion sanguine que nous connaissons aujourd’hui. Voici quelques dates clés. En 1900, Karl Landsteiner découvre les groupes sanguins (A, B et O) qui permettent d’éviter les incompatibilités entre donneurs et receveurs. En 1914, le médecin belge Albert Hustin a l’idée d’utiliser du citrate comme anticoagulant lors des prélèvements. En 1949, le médecin Arnault Tzanck crée en France le Centre National de Transfusion Sanguine.(CNTS). Après le scandale du sang contaminé, il est ré-organisé et devient, en 2000, l’Etablissement Français du Sang. (EFS). En France le système de collecte du sang repose sur le don volontaire et librement consenti. On n’achète pas le sang des donneurs. On n’oblige personne à donner son sang.
Comment et où donner la première fois.
On peut demander autour de soi, dans la famille, au travail, chez les ami(e)s qui est donneuse, donneur? Lorsqu’on a « repéré » quelqu’un que l’on connait, lui demander alors de l’accompagner « pour voir », pour se faire une idée. Ne pas hésiter à poser des questions. Il existe actuellement en France des lieux fixes où donner son sang et des lieux mobiles. La liste se trouve sur internet sur le lien suivant:
http://www.dondusang.net/rewrite/site/37/etablissement-francais-du-sang.htm?idRubrique=756
Par téléphone composer le numéro vert suivant: 0 800 109 900.
Comment ça se passe?
Il faut répondre à un questionnaire de quatre pages, se présenter ensuite à l’accueil pour donner son identité, recevoir son dossier avec de nombreuses étiquettes code barre, rencontrer un médecin qui vérifie votre tension et ce que vous avez répondu au questionnaire. Ensuite, on est pris en charge par du personnel médical spécialisé dans le prélèvement et le conditionnement du sang. Cela ne fait absolument pas mal. Aujourd’hui on ne sent pratiquement plus la piqûre de l’aiguille. Tout est fait avec du matériel qui ne sert qu’une fois. Il est d’usage de terminer son don par un petit déjeuner ou un déjeuner gratuit, offert sur place.
Qui peut donner?
Tout le monde en bonne santé entre 18 et 70 ans. Il ne faut pas peser moins de 50 kg. Il faut s’engager par écrit et répondre au questionnaire honnêtement. Il faut l’accord du médecin présent sur le lieu de collecte. Depuis le scandale du sang contaminé l’Etablissement Français du Sang s’entoure de précautions pour éviter des dons « contaminés » par exemple par le paludisme, le sida, la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Que donne-t-on?
Selon les lieux où se fait la collecte et les équipements disponibles, on donne soit son sang, soit du plasma, soit des plaquettes. Le nombre de dons autorisés dans l’année varie selon la nature du don qui est fait. Les donneuses et donneurs qui acceptent de donner régulièrement sont les bienvenus. Mais on ne peut être que donneur occasionnel. Il n’y a pas d’obligation à donner et redonner.
En France il y a trois millions de dons par an qui permettent de soigner un million de malades. Donner un peu de sang, c’est donner un peu de soi; c’est souvent redonner vie et espoir aux malades et à leur famille. Redonner du sens à la vie. Donner un peu de son sang, c’est un acte d’amour pour son prochain. Et « Avec beaucoup d’amour, l’homme peut tout. » (Antoine de Saint-Exupéry).