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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 08:29

 

Photo Dominique Fadom - Casteljaloux.

Samedi 7 juin 2014, nous avons fêté de 14h30 à trois heures du matin les cinquante ans du club de judo castelajalousain et les 50 ans de licence judo de Michel Laffitte, ceinture noire troisième dan, professeur diplômé d'Etat.
« Instituteur un jour, instituteur toujours ».
C'est sans doute parce que j'ai été instituteur que Sébastien Antonioli m'a demandé de faire lire les enfants devant vous. Voici donc ce que nous avons préparé.
Mesdames et messieurs, je vous demande toute votre attention et svp un grand silence. Nous allons entrer dans un monde qui n'est pas le nôtre, dans une culture qui n'est pas la nôtre.
« Vieille mare
une grenouille saute
le bruit de l'eau. »
C'est ce qu'on appelle un haïku, son auteur s'appelle Bashô.
C'est un poète japonais qui a vécu de 1644 à 1694. Le haïku est toujours très bref, le haïku permet de saisir des choses très petites, des moments presque invisibles. Le haïku demande attention, simplicité, fulgurance, humour et modestie.
« J’ai acheté des oignons
par le bosquet dénudé
je rentre à la maison. »
Buson (1715-1783)
« Michel fait les commissions
il rentre désormais libre à la maison
Francine est heureuse. »

 

Voici maintenant quelques uns des haïkus écrits par les judokas du club de Casteljaloux:

 

 

 

 

 

 

Sport ou maison

Giovanni, indécis, s'interroge

Michel l'emporte

 

 

 

 

Arbre en fleur

Amitiés très fort pressées

Donnent du jus d'eau

 

 

 

Martial certes

C'est tout un art

L'enseignement du Judo

 

 

 

 

 

Au dojo, tu iras
Notre entrainement te plaira   
Et la ceinture noire tu passeras

 

 

 

 
Petit judoka a  bien grandi,  
Est devenu un grand maitre 
A présent 

 

La joie du Kata
Peut-être un jour te viendra
Et ceinture noire tu seras

 

Agriculteur
Les graines de judo
Il cultive

 

 

 

 

 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 12:46
J'écris aujourd'hui pour les lents, pour celles et ceux qui ne parviennent pas à rentrer dans le "Moule" de la Mondialisation, de l'accélaration du temps, des modes de vie, de la compétitivité, du toujours plus vite, plus loin. Voici donc un extrait du site "Ecoles du Monde".

« Ce n’est pas en poussant sur les salades qu’elles vont pousser plus vite »
Célestin Freinet



Sous l’étiquette d'« éducation lente », les pionners de ce mouvement soulèvent la réflexion autour du rythme scolaire et du temps d'apprentissage. Ils entendent valoriser la « qualité » du temps et la recherche d’une vraie qualité de vie.

L'éducation lente ne s'entend pas au sens premier du terme mais fait référence à la possibilité de prendre le temps pour trouver le temps juste, parfois lent, parfois rapide, juste le temps qu’il faut : "Le temps relatif et personnel à chacun pour chaque acte de sa vie".

L'éducation lente tente donc d’être à l’écoute des besoins de l’enfant et de son rythme, sans jugement. On évite les projections pour laisser l’enfant devenir ce qu’il est et qu'il se découvre.
L’éducation lente s’inspire du mouvement « slow » (lent/ralentir), né en 1986 en Italie par Carlo Petrini avec son "slow food" (nourriture lente) en réaction au développement des fast-food et de la malbouffe.

Le mouvement met en avant la nécessité de prendre son temps, de ne pas être dans la course.

Pour en savoir plus: http://www.ecolesdumonde.com/french/educationlente.php

 

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Source photo: Flickr.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 09:18

C'était dans les années cinquante/soixante. Dans une petite école de campagne. Perdue dans la forêt landaise. Nous avions tous des bureaux en bois avec le dessus qui se soulevait. Combien de fous rires nous y avons cachés, le nez enfoui dedans. Combien de secrets échangés en cachette de la maîtresse ou du maître. Nous écrivions au porte-plume et à l'encre violette. Avec une plume sergent major. A la fin de l'année scolaire, nous ponçions nos bureaux et nous les cirions. Quel plaisir de les retrouver et de les sentir à la rentrée suivante! C'était l'époque où nous allions à l'école le lundi, le mardi, le mercredi, le vendredi et le samedi toute la journée. Il n'y avait pas de cours d'informatique, de gym, d'Anglais. Au programme: lecture, écriture, grammaire, conjugaison, dictée, histoire, géographie, sciences naturelles. Nous commencions la journée en recopiant une phrase de morale écrite au tableau.  Il n'y avait pas l'eau courante mais l'eau à la pompe. Il y avait l'électricité mais pas le téléphone. Il n'y avait pas de chauffage central et encore moins de chauffage électrique mais un poêle à bois. Sur le couvercle, à la saison, nous faisions griller les châtaignes à la récréation. Et, parfois, des bouts de jambon de campagne. Il n'y avait pas de cantine. Les beaux jours, nous mangions dehors ce que l'on portait de chez soi enroulé dans une serviette. De l'omelette froide, un bout de ventrèche, une pomme et à l'automne des châtaignes bouillies froides. L'hiver, nous mangions autour du poêle à bois. Lorsque j'étais en CP, notre maîtresse avait le chien de chasse de son mari qui dormait en permanence sous son bureau. Parfois, malgré la présence du chien, un chat du voisinage venait nous rendre visite. Il était accueilli en classe et le chien était invité à se taire. A l'automne,  nous allions en forêt pour des promenades dont je garde de magnifiques souvenirs. Nous ramenions en classe des feuilles d'arbres aux couleurs chaudes et parfois quelques cèpes en bonus. Un de mes souvenirs le plus fort concerne deux bébés écureuils qu'un grand de la classe de "certoch" avait dénichés et portés en classe à la maîtresse. Nous les avons gardés avec nous pendant des semaines. Ils se déplaçaient librement sur nos bureaux, dans nos bureaux. Ils visitaient nos poches de tablier, reniflaient l'encre des encriers, grimpaient sur les étagères, dormaient dans une boîte à chaussures près du poêle. Nous leur donnions à manger de la mie de pain trempée dans du lait, des bouts de pommes, des biscuits secs et durs. Cela a duré des jours et des jours et puis un matin plus d'écureuils en classe. La maîtresse nous a dit: " Ils se sont échappés, ils sont repartis vivre dans la forêt". Et je ne l'ai pas cru. Je les aimais trop. Je m'étais attaché à eux. Je pensais donc qu'il en était de même pour eux envers nous. Ils ne pouvaient pas nous avoir quitté de leur plein gré. Ils ne pouvaient pas vivre sans nous. Et moi sans eux.  Et le chagrin s'est installé en moi. J'ai toujours été convaincu que le chat qui venait nous rendre visite les avait mangés et que la maîtresse nous l'avait caché.

 

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A gauche une plume sergent major. Source photo Flickr.

 

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Photo jfs

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 09:35
Dans sa maison de Clairac, nul meuble indispensable n'entrave ses déplacements en fauteuil roulant. Mais qu'en sera-t-il dans une classe de plus de 20 élèves ? Institutrice depuis 1977, Dominique Broc est lourdement handicapée depuis 1988 des suites d'une tumeur, et malgré six opérations de la moelle osseuse. Un état qui va l'obliger à mener un parcours du combattant au sein de l'Éducation nationale, où elle va devoir constamment se former pour s'accrocher à sa carrière. Mais cette fois, à 57 ans, c'est une marche peut-être insurmontable qui se présente devant elle.

Lire la suite: http://www.sudouest.fr/2012/04/04/au-tableau-noir-677974-3603.php

 

 

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Photo Flickr.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 09:35
Sur le blog Mosaïques on peut lire une liste de métiers perdus. Les voici:
"(...) aboyeur, agrimanteur, ajoureuse, amadoueur, anysetier, archer des gabelles, atournaresse, avaleur de nef,
baconnier, balaiseur, baracanier, batour de loton, baudrucheur, bordeur de galetoires, boutavant, boyaudier, chableur de pertuis,
chapelier de paon, chignoleur de lavoirs, commissaire aux montres de la maréchaussée, contreporteur de jusses, couvreur en esseurions, cueilleur de simples,
déjarreuse de chapeaux,
échenilleur, écorcheur de tan, écouteuse de trépassés, écrivain de barque, emballeur de refroidis,
fabricant de moules à boutons, faiseur d’aubalestes, faiseur de vaisseaux vissoire, fendeur d’échalas, fougeur de rôtisses, frotteur de lunettes,
garde-excentrique, graveur en camée,
huissier de la huche,
juré moleur de bûches,
lanternier de corne, lieutenant criminel de robe courte,
maître de cuite, marchand d’arlequins, martchoti, mouronnier,
ouvrier en fantaisie, ouvrier en conscience,
pangoussier, patenostrier d’os, patron d’escaffie, plieur de cercles, porteur de rogratons,
rhabilleur de meules, rapporteur du point d’honneur, rebiqueur, regardeur de larmes, renardier, roucheux,
sartre, saute-ruisseau, scoliaste, souffleur de perles, sueur de vieil,
taponnier, tendeur de basse eau, terre-neuva, tisseur de trosse, trieur de crottes,
vendeur de pierre à feu, vermaillou, vertugadier, visiteur des métiers,
wapeur,
ymagier, yoleur...(...)

Pour lire l'intégralité de l'article cliquez sur le lien suivant:

 

http://motsaiques2.blogspot.com/2012/03/p-124-de-reverbere-en-reverbere.html 

 

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Source photo Flickr.

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 11:17
Souvenir de mes dernières années d'instit en maternelle:
C’est l’histoire d’une institutrice de maternelle au milieu de janvier, le mois le plus dur pour tout le monde…
Un des gamins lui demande de l’aide pour mettre ses bottes pour aller en récréation et, en effet, elle sont vraiment difficiles à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, re-poussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et le gamin dit : « elles sont à l’envers, maîtresse ».
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s’aperçoit qu’en effet il y a eu inversion des pieds…
Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre, mais elle réussit à garder son calme jusqu’à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds.
Et là, le gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants : « c’est pas mes bottes ».
A ce moment-là, elle fait un gros effort pour ne pas lui mettre une baffe, fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme et lui demande pourquoi il ne l’a pas dit AVANT…
Comme le gamin voit qu’il a contrarié sa maîtresse, il ne répond pas. Elle dit alors : « bon, allez, on les enlève » et elle se met à nouveau au boulot.
Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit : « c’est pas mes bottes, c’est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre ».
Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle fois, elle se calme et entreprend de lui re-re-mettre ses bottes.
L’opération est enfin terminée et la maîtresse se sent fière d’avoir réussi.
Pour aller jusqu’au bout, elle le met debout, lui fait enfiler son manteau, lui met son cache-nez et lui demande : « où sont tes gants ? ».
Et le gamin de répondre le plus simplement du monde : « je les ai mis dans mes bottes ».
Auteur anonyme

 

 

Photo Flickr.                                  4316762467_06d6f3ba4d.jpg

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 20:10
" Il est grand temps de rallumer les étoiles."

Guillaume Apollinaire, 1917.

 

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Photo Wikipédia.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:04

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I l est inconscient de dire que la piqûre d'un frelon asiatique n'est pas plus grave que celle d'une guêpe. Le dard perfore jusqu'à 6 mm.
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La destruction au fusil, en été, n'est pas une solution définitive, il restera toujours un coin de nid pour relancer la colonie. La possibilité de détruire la reine au fusil n'est pas réaliste. Elle se sauvera et construira un nouveau nid avec quelques ouvrières. De plus, les nids observés en hiver sont désertés et donc vides.

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Source: http://zebulon1er.free.fr/Frelon.htm

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 11:36

On trouve cette variété en général dans le Nord de l'Inde, en Chine ou dans les montagnes d'Indonésie (Sumatra, Sulawesi). Mais, en France, depuis Le frelon attaque...ces dernières années, de nombreux nids de ce frelon "Vespa velutina" ont été découverts. Il prolifèrent rapidement et ils s'mplantent en progressant de régions en régions. Il semble que l'insecte soit arrivé en France caché dans un chargement de poteries chinoises fin 2004 déposées vers Tonneins en Lot et Garonne. En déballant ces poteries la reine frelon en en profité pour s'enfuir et à partir d'elle seule, fécondée, la prolifération a commencé. Trois ans plus tard, on peut dire, que cette espèce s'acclimate à la France et prolifère rapidement. Il construit ses nids sphériques (de la taille d'une lessiveuse) à très grande hauteur dans les pins ou les autres arbres, hors de portée des regards, facilement à plus de 12m de hauteur !..

 

Sa caractéristique est de s'attaquer aux abeilles, aux ouvrières des ruches, notamment des espèces Apis mellifera et Apis cerana. Selon les observations, ce frelon se positionne en vol stationnaire à l'entrée des ruches, prêt à fondre sur les abeilles chargées de pollen pour les tuer en leur coupant la tete avec ses mandibules puissantes et entrainées. Il la saisit entre ses pattes et la tue en lui coupant la tête d’un coup de mandibules derrière sa tête avant de l’emporter dans un arbre pour la dépecer.

 

frelons-004.JPG Chez mon père, dans la cour de la volaille,en haut d'un acacia, à un peu plus de 20 mètres du sol. A l'entrée de Roquefort, dans le département des Landes.

 

Idéalement, il faudrait repérer les nids au printemps avant que les arbres aient mis leurs feuilles. Les Le nid de frelondétruire dès le printemps élimine les dégâts de nid de frelon asiatiquece redoutable prédateur. Toute destruction avant septembre élimine le risque de multiplication pour l'année suivante.
C'est en automne que les jeunes reines avec les mâles quittent le nid. Une fois les reines fécondées, elles seront les seules à hiberner, les mâles vont mourir. La totalité de la colonie meurt peu à peu. Le nid ne sera pas réutilisé l'année suivante. Seules les jeunes reines fécondées (appelées fondatrices) passent l'hiver dans un endroit abrité. Elles hibernent. Au printemps elles ébauchent un nouveau nid, pondent quelques oeufs, soignent les premières larves (ouvrières) pour que la colonie se développe. L'activité des femelles fondatrices dépend alors de la température . L'essaimage a lieu à partir de la fin de l'été. L'envol individuel des mâles et des femelles reproductrices de la nouvelle génération a lieu en fin d'été voire en début d'automne. Il y a alors accouplement. Il n'y a pas de colonies pérennes et les nids ne servent donc qu'une fois. Le nid se détruit rapidement avec les intempéries au cours de l'hiver. Quelques nids de V.velutina ont des prédateurs naturels (geais et pics-verts pillant des nids, mésanges mangeant les quelques larves restantes). Par contre on ne connaît pas de prédateurs de l'insecte à ce jour. La reine consacrera alors le reste de sa vie à pondre. Avec l’apparition des ouvrières, l’activité de la colonie s’intensifie considérablement et la taille du nid augmente pour atteindre son maximum au cours de l’automne. Comme chez tous les autres Hyménoptères, les descendants femelles sont issus d’oeufs fécondés et les mâles d’oeufs non fécondés. La colonie n’est composée que d’ouvrières (femelles stériles) jusqu’à ce que la nouvelle génération de sexués mâles et femelles se développe à la fin de l’été.


Source: http://zebulon1er.free.fr/Frelon.htm

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 13:24

Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand'routes de l'espace,
Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte basse
S'arrêtera?

 

 

Pour lire la suite: http://www.amis-arts.com/poetes/Verhaeren/1-poeme/12_au_passant_dun_soir.htm

 

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Photo Flickr.

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