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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 20:29

 

" Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible."

 

 

Antoine de Saint Exupéry, 1900/1944.

 

 

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Photo Flickr.

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J
<br /> <br /> « L’Age des extrêmes », d’ Eric Hobsbawm<br /> Une autre histoire du XXe siècle<br /> <br /> « La destruction du passé, ou plutôt des mécanismes sociaux qui rattachent les contemporains aux générations passées, est l’un des phénomènes les plus caractéristiques et mystérieux de la fin du<br /> “court XXe siècle”. La plupart des jeunes grandissent de nos jours dans une sorte de présent permanent... » Au contraire, explique l’historien britannique Eric Hobsbawm dans son introduction à<br /> son livre L’Age des extrêmes, pour lui et sa génération dont l’itinéraire traverse le siècle, « le passé fait partie du présent », les rues portent les noms de batailles, les monuments aux morts<br /> en évoquent les innombrables victimes...<br /> <br /> Mais, sous cette amnésie qui domine aujourd’hui, se cache une vision du siècle qui s’est achevé avec la chute du mur de Berlin en 1989, une lecture désespérée et désespérante des décennies<br /> passées : massacres, guerres mondiales, génocides, goulag, nazisme — un siècle réduit à une succession de cataclysmes. Ce pessimisme implique aussi que toute perspective de changement des<br /> rapports sociaux est vouée à l’échec. C’est l’historien François Furet qui dressera la philosophie de cette conception : il faut accepter le monde tel qu’il est…<br /> <br /> Pourtant, cette période qui va de 1914 à 1989 fut aussi celle de grandes avancées pour l’humanité. D’abord, et c’est sans doute le plus important, la chute des empires coloniaux « éternels » :<br /> alors que, en 1914, la grande majorité du genre humain vivait sous domination étrangère, que l’Afrique et l’Asie n’étaient pas maîtresses de leur destin, à la fin du XXe siècle, les indépendances<br /> politiques ont partout triomphé, et le colonialisme — malgré quelques tentatives de « réhabilitation » — a été renvoyé aux poubelles de l’histoire.<br /> <br /> D’autre part, durant ce laps de temps, les luttes ouvrières ont abouti dans la majorité des pays européens à de grandes conquêtes : disparition progressive du travail des enfants — rappelons que,<br /> en 1893, la durée du travail des enfants de 13 ans était réduite à … dix heures par jour ! — ; la journée de huit heures et la semaine de quarante heures ; la sécurité sociale ; le salaire<br /> minimum ; la reconnaissance du droit syndical. Parallèlement, l’élargissement des droits politiques s’est accompagné d’une avancée sans précédent de l’émancipation des femmes.<br /> <br /> Enfin, dans les domaines des sciences, des techniques, de la culture, des révolutions sans précédent se sont produites, qui ont modifié notre vision de l’univers et ouvert la voie à l’éradication<br /> de nombreuses maladies, à la conquête de l’espace, à l’énergie atomique, etc. Le développement massif de l’alphabétisation, l’essor du cinéma, puis de la télévision, ont aussi créé les conditions<br /> d’un accès plus large à la culture.<br /> <br /> Allant à contre-courant de la vision de l’histoire imposée par François Furet, L’Age des extrêmes connut en France une aventure singulière. Il fut soumis à ce qu’il faut bien appeler une censure<br /> politique (lire « “L’Age des extrêmes” échappe à ses censeurs », septembre 1999). Salué dans nos pages, à sa parution, en 1995, par Claude Julien (lire sa recension, « Le siècle des extrêmes »),<br /> il fut refusé par la plupart des grands éditeurs français. Il fallut une coédition du Monde diplomatique et des éditions Complexe (Belgique) pour que l’ouvrage soit enfin traduit. Le succès ne se<br /> fit pas attendre : plus de 70 000 exemplaires vendus avant sa sortie en édition de poche.<br /> <br /> Cette audience, le livre la doit d’abord à sa vision d’ensemble, qui mêle faits politiques et transformations économiques, révolutions scientifiques et mouvements culturels. L’ouvrage, loin de<br /> tout schématisme, permet de mesurer l’importance de ce « court XXe siècle », et par là même de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Enfin, et ce n’est pas le moins important, il y a<br /> le talent de l’historien-écrivain, qui nous fait redécouvrir le plaisir de la lecture, un plaisir que chacun retrouvera avec cette nouvelle édition de l’ouvrage.<br /> <br /> Source: copier coller d'un article d'Alain Gresh sur le site du Monde diplomatique.<br /> <br /> Références: Eric J. Hobsbawm, L’Age des extrêmes — Histoire du court XXe siècle, André Versaille Editeur / Le Monde diplomatique, mai 2008, 812 pages, 22,90 euros.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> @annemarie,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Je ne veux pas de printemps FN » m'écrivez-vous. Moi non plus mais comme je sais qu'il faut éviter de prendre ses désirs pour des réalités je m'attends à une poussée de<br /> l'extrême droite en France comme il y en a une bien réelle en Suisse, en Italie, en Autriche, en Hongrie, en Belgique, en Hollande, dans certains états de RFA. Mais sur le fond je ne suis pas du<br /> tout sûr que nos compatriotes aient vraiment envie d'un printemps du FN. La peur de l'Islam et de l'immigration est venue remplacer la peur du communisme pour faire voter à droite. Je ne suis pas<br /> sûr que ça marche de façon durable. En fait la droite, l'extrême droite ça n'existe pas dans notre pays. Il existe des droites et des extrêmes droites. Feront-elles alliance ou<br /> s'affronteront-elles? Je ne le sais pas vraiment. Je pense que la personnalité profonde de Nicolas Sarkozy et de Marine Le Pen c'est l'affrontement à l'autre, aux autres. La désignation de boucs<br /> émissaires. Je ne suis pas du tout convaincu que les solutions à venir pour sortir de la crise et pour affronter les enjeux du monde d'aujourd'hui et de demain viendront de la droite et de<br /> l'extrême-droite en général. En tant qu'ancien militant et électeur de l'ex-Union de la Gauche je regrette l'extrême division de la gauche dans notre pays. Je regrette de ne pas être assez<br /> intelligent, assez engagé, assez capable de me faire entendre pour convaincre la multitude des candidats de gauche de s'entendre sur une candidature unique crédible pour les présidentielles et ce<br /> dès maintenant. Pour avoir participé à beaucoup de manifs pour une autre réforme des retraites j'ai bien senti qu'il existe des déçus de la gauche plurielle, du Mitterrandisme, comme il existe<br /> des déçus du Sarkozisme. J'ai bien senti parmi les manifestants et les manifestantes combien ils/elles auraient du mal à voter Martine Aubry ou Dominique Strauss Khan. Je ne sais donc pas ce qui<br /> va se passer dans les mois à venir. Peut-être qu'une telle situation comme celle que nous vivons en ce moment est porteuse malgré tout de tous les possibles ? Je veux espérer que le 21 ième<br /> siècle sera moins tragique que le précèdent. Nous aurons sans doute encore l'occasion d'en reparler annemarie sur mon blog ou sur d'autres blogs. Amitiés. Jf47.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> p { margin-bottom: 0.21cm; }<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> le printemps sera toujours là lorsque nous aurons rejoins les etoiles...........<br /> <br /> <br /> je ne veut pas de printemps fn<br /> <br /> <br /> quand au voit longuet ex gud aux commandes<br /> <br /> <br /> le printemps sera bien terne<br /> <br /> <br /> presque vert de gris<br /> <br /> <br /> <br />
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