La lecture.

" (...) Cet attrait pour la lecture, songeait-elle, tenait au caractère altier et presque indifférent de la littérature. Les livres ne se souciaient pas de leurs lecteurs, ni même de savoir s'ils étaient lus. Tout le monde est égal devant eux, (...) . La littérature est une communauté, les lettres sont une république. (...) Les livres ne varient pas. Tous les lecteurs sont égaux. (...) "

" La Reine des lectrices" d'Alan Bennet, page 47, Editions Denoël , www.denoel.fr.



Photo Flickr.

Comments

[jf sadys]

Bonsoir Idéfix,

" Passeur de livres, d'histoire, de rêve et d'aventures : un autre métier de bonheur à partager !"

J'aime ce que vous venez d'écrire là. J'ai pensé que c'était peut-être votre métier ou le fil conducteur de vos activités professionnelles et familiales ?

Vous avez malheureusement raison dans ce que vous nous faites remarquer. Peut-être devrions nous faire un copier-coller de votre commentaire et le faire parvenir à Allan Benett par l'intermédiaire
du site de l'éditeur ? Mais peut-être nous répondrait-il que pour lui les lecteurs dont il parle ce sont les lecteurs qui ont le privilège de pouvoir lire et qui plus est pour leur plaisir et que
là tous sont égaux ?

Je vous remercie de votre commentaire. Le Blog de Bruno Frappat me manque. Anne Marie demain vous lira peut-être sur mon blog sinon je lui ferai un petit mail pour lui transmettre votre petit
"coucou".

Bonne soirée à vous.

[idefix]

Bonsoir Jean-François,
non, malheureusement tout le monde n'est pas égal devant le livre, devant les livres...
Je pense à ma fille bien sûr qui butte encore sur tant de mots et s'arrête pour nous demander... il y a cinq minutes : cela veut dire quoi "érosion" ? Son frère lui répond le plus simplement
possible, en utilisant des images. Elle nous fait un commentaire qui nous montre qu'elle a compris, mais qui l'emmène ailleurs... Elle reprend sa lecture et a oublié ce qu'elle avait lu cinq
minutes auparavant... Pour elle et ses "semblables" il existe un langage adapté, mais très peu répandu. Quelques site institutionnels européens l'utilisent.
Je pense aussi aux étudiants si nombreux qui me disent : C'est long ? C'est dur ? j'ai tant de mal à lire... Comment je fais ? Par quoi je commence ?
Je pense aux gens qui regardent toujours avec étonnement mes garçons plongés dans un roman pendant le trajet de métro. Il y a même eu des moqueries parfois... Il paraît que ça fait "fille" de lire
aujourd'hui !
Passeur de livres, d'histoire, de rêve et d'aventures : un autre métier de bonheur à partager !
Amicalement et bonjour en passant à Anne-Marie !

[jf sadys]

Bonne garde de nuit.

[jf sadys]

Anne Marie, je viens de vous répondre par maiL
Bonne "garde".

[annemarie]

luc chatel "enrole"des instit a la retraite" rompez!!

Luc Chatel rencontrait ce matin les recteurs d'académie. Le ministre de l'Education nationale a sonné la "mobilisation générale" pour apporter une solution à l'absentéisme des professeurs du
primaire et du secondaire. Son plan ? Élargir le rayonnement géographique des remplaçants titulaire et créer un vivier de contractuels composé en partie de retraités et d'étudiants pour
pallier les absences courtes, indique ce matin Le Parisien.





Tout d'abord, Luc Chatel tient à combattre "deux idées fausses" dans les colonnes du Parisien. "La première serait de considérer que les professeurs sont
trop souvent absents. Si 'l'on regarde les motifs dans le premier degré , qui compte 80 % de population féminine, dans 38 % des cas il s'agit de congés maternité". Et la deuxième ? "Parce qu'à
certains endroits il y a de réelles tensions, ponctuelles, considérer que l'ensemble de la machine est grippé".

"La mobilisation générale"
Le ministre de l'Education nationale concède cependant qu'il existe un vrai problème face à l'absentéisme des professeurs dans le primaire et le secondaire. Un problème de remplacement plus
précisément. Afin d'améliorer le système, Luc Chatel a décrété ce matin devant les recteurs d'académie "la mobilisation générale". Il souhaite qu'en cas d'absence d'un professeur, "la
recherche de solution soit enclenchée dès le premier jour". Il veut un système plus réactif, mieux structuré et plus souple".

Titulaires plus mobiles, remplaçants plus réactifs
Des mesures concrètes envisagées par le ministre? Le Parisien en
cite deux ce matin. Premièrement : abolir les frontières académiques pour les remplaçants titulaires qui pourraient ainsi aller donner un coup de main dans la ville (ou la région) voisine. Et
deuxièmement : créer un vivier de contractuels capable d'assurer une mission courte au pied levé. Luc Chatel pense à enrôler "de  jeunes retraités de l'Education nationale, des
étudiants qualifiés ou des adultes diplômés".